mercredi 18 avril 2018

Verdure

C'est parfois (souvent ?) avec les recettes les plus simples qu'on profite le mieux des plantes sauvages. En ce qui concerne celles dont on utilise la verdure, il est une préparation qui fait merveille avec presque toutes, et c'est encore en Asie qu'il faut aller la chercher, cette fois-ci au Japon.

Le principe de base :
  • On blanchit la verdure : on l'ébouillante quelques minutes dans de l'eau salée avant de les égoutter puis de les plonger immédiatement dans de l'eau glacée. Ça stoppe immédiatement la cuisson et ça permet aussi de garder un beau vert bien appétissant.
  • On égoutte bien, voire on presse pour évacuer autant d'eau que possible.
  • On dresse dans l'assiette puis on arrose d'un peu de sauce soja sucrée et d'un filet d'huile de sésame.
  • On finit juste par quelques pincées de graines de sésame blanc.
Et c'est tout !

Pour cette fois-ci, je me suis concentré sur 3 plantes de saison :

Déjà vues avec l'article précédent ([ici]): Les marguerites (leucanthemum vulgare). Le fait de les blanchir un bonne minute (pas plus) va atténuer leur puissance aromatique. C'est donc la manière idéale de les préparer pour celles et ceux qui les trouvent trop fortes crues, en salade.

Le colza (brassica napus), du genre botanique des choux (brassica), on retrouve sans ambiguïté cette parenté dans son goût. Il faut à tout prix éviter les cultures qui utilisent généralement de nombreux produits phytosanitaires et se concentrer sur les spécimens naturalisés, qui ne sont pas trop rares dans les régions où la plante est cultivée. Il suffit d'observer les bords de route (déconseillés pour la cueillette) pour s'en rendre compte. Les sommités encore en bouton sont les meilleures ; encore meilleures lorsque la tige est bien charnue et qu'elle casse net. Avant de les blanchir (3 minutes, vinaigrer un peu l'eau si vous trouvez le colza trop amer), il vaut mieux peler la partie charnue des tiges, coriace et fibreuse.

Houblon (humulus lupulus). Cette liane fréquente les coins plutôt humides et buissonnants. Au printemps, ses pousses partent à l'assaut des hauteurs en s'enroulant autour de tous les supports qu'elles trouvent sur leur chemin, y compris des congénères. Il en résulte parfois de véritables torsades où une dizaine de lianes peuvent se retrouver entremêlées. Ses poils courts et rêches lui confèrent un toucher rugueux, y compris sur ses feuilles dont la forme rappelle exactement celles de la vigne. Ce sont les jeunes extrémités que l'on cueille (les 20 derniers centimètres). En les blanchissant 3 minutes, le côté rugueux est atténué et ne pose aucun problème à la dégustation, tout en conservant un peu de croquant.

Et voilà ce que ça donne :
A gauche, la marguerite, au centre, le colza, et à droite, le houblon.
Tous sont excellents avec des saveurs très différentes, mais impossible de dire lequel des 3 je préfère !

4 commentaires:

  1. La grande pâquerette (marguerite), j'adore, elle me rappelle un peu le "cai cuc" asiatique dont je raffole, comme dans ta précédente recette avec des boulettes de poisson. Le colza, ça y est, j'ai fait une cure, il est tout en fleurs maintenant par chez moi c'est impressionnant cet espace jaune à perte de vue le long des chemins ! Quant au houblon, ben... je n'ai pas encore trouvé de coin par ici... C'est vrai que les recettes les plus simples, "à l'asiatique" sont les meilleures à mon goût pour tous ces légumes feuilles.

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    Réponses
    1. Re-bienvenue sur le blog qui n'était plus trop actif, où plutôt : JE ne l'étais plus beaucoup ;-)
      En tout cas, ça fait plaisir de relire un de tes commentaires.

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  2. M'étant désabonné de Facebook je suis ravie de vous retrouver sur votre blog!
    merci
    Francine

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  3. contente de vous retrouver à nouveau
    cueillette d' aster maritime cet après midi ,au diner votre recette de samoussa
    la prochaine fois j' essaierai les snacks d' aster
    à bientôt
    ANNY

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